RSE et engagement des salariés

Les bénéfices environnementaux et sociaux ne sont pas les seules conséquences positives d’une démarche RSE. Miser sur la Responsabilité Sociétale de l’entreprise, c’est aussi stimuler l’implication de ses salariés !

Les entreprises d’aujourd’hui (et de demain !) se doivent d’imaginer de nouveaux modèles économiques : sortir de la logique de volume, penser local, favoriser la coopération, intégrer la notion de développement durable dans leur production, leurs achats… La RSE est de moins en moins vue comme une contrainte ou un outil de greenwashing ou de marketing et de plus en plus comme une mine d’opportunités.

Si les bénéfices environnementaux et sociaux d’une démarche responsable sont incontestables, une autre conséquence positive est elle aussi à prévoir : l’implication des salariés ! En effet, désignée par le site référent e-RSE comme l’une des tendances développement durable à suivre en 2016, la RSE se révèle être un excellent booster de motivation et d’engagement des collaborateurs.

Depuis le développement du digital, du coworking, du télétravail, entre autres bouleversements de l’environnement de travail, toujours plus fluide, la notion d’engagement des salariés devient complexe et peut sembler floue. De moins en moins physique, il dépend de plus en plus des valeurs de l’entreprise, renforçant son caractère « moral ».

Cette évolution est confirmée par la dernière étude de Cone Communication sur l’engagement des salariés, qui avance des chiffres édifiants, notamment chez la jeune génération, ce qui laisse présager une réelle tendance de fond. 51% des travailleurs déclarent ne pas vouloir travailler pour une entreprise qui n’a pas d’engagement social ou environnemental fort, 58% disent que la RSE est un critère important dans le choix de leur travail. 55% des sondés placent la responsabilité de l’entreprise au-delà de la rémunération. Passée l’étape du recrutement, ce sont 70% des salariés déclarant qu’ils seraient plus « loyaux » et plus « fidèles » envers leur employeur si ce dernier était réellement investi dans une démarche de responsabilité. Chez les plus jeunes, la fameuse « génération Y », ils sont 79% à classer la RSE comme premier critère de leurs recherches d’emploi, 76% à la placer au-dessus du salaire.

Les pistes plébiscitées pour une démarche RSE sont notamment la possibilité de missions bénévoles ou de mécénat qui permettraient aux salariés de mettre à profit leurs compétences professionnelles en accord avec leurs sensibilités personnelles. Les collaborateurs sont également demandeurs d’une meilleure communication sur les enjeux RSE aussi bien en interne qu’en externe.

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