Les Français sont plus que jamais passionnés par le contenu de leur assiette. Leur préoccupation numéro 1 : leur santé. Les enjeux sociaux et environnementaux de l’alimentation sont aussi l’objet d’une prise en compte grandissante chez les consommateurs.
Santé, filières, bien-être animal, respect de l’environnement, rémunération des producteurs, gâchis alimentaire… Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à ces questions et adoptent de plus en plus des comportements durables.
Acheter durable…
Le goût et le prix restent les premiers critères de choix. Néanmoins, la saisonnalité, les conditions de production, l’origine géographique et le respect de l’environnement arrivent juste derrière..
De plus, plus de trois Français sur quatre déclarent également privilégier régulièrement l’achat de produits frais. 31% renoncer souvent ou systématiquement aux produits sur-emballés. Près d’un tiers achètent directement aux producteurs ou lorsqu’ils sont sûrs qu’ils permettent un juste revenu à ce dernier. Le bio séduit 27% des consommateurs interrogés. La même proportion ne boude pas les fruits et légumes « moches » (abîmés, hors calibres)
… pour manger durable
Plus de la moitié des sondés s’inquiète de la qualité des produits qu’ils consomment !
Ils choisissent de privilégier les produits bons pour la santé, que 71% d’entre eux consomment davantage qu’il y a deux ans. 67% sont également sensibles à la réduction du gâchis alimentaire et tentent de diminuer la quantité de nourriture jetée.
Les Français n’hésitent pas non plus à exclure certains aliments. 64% ont déjà supprimé un produit de leur régime alimentaire à cause de la présence d’additifs, 63% à cause de leur teneur en sucre, sel ou matière grasse, 63% à cause de la présence de pesticides.
Une majorité de sondés se dit également prête à revoir ses habitudes en consacrant davantage de temps à la préparation de ses repas, par exemple.
Une alimentation durable, pour quels bénéfices ?
Adopter des comportements alimentaires plus durable amène, selon les sondés, différents bénéfices. Parmi ceux qui ont changé leurs habitudes, 38% estiment y avoir gagné sur le goût, et 37% évoquent la satisfaction d’apporter leur soutien à l’agriculture locale.
Le besoin d’information au cœur de l’alimentation durable
En dépit d’une prise de conscience grandissante quant aux différents enjeux de l’alimentation, le manque d’information est encore un frein et un facteur de confusion chez le consommateur.
Bien que très réglementé, l’étiquetage ne satisfait pas pleinement le besoin d’information des consommateurs : 60% souhaiteraient en savoir plus sur la composition des produits, 60% sur les proportions exactes des ingrédients, 37% sur le lieu de conditionnement. Les attentes d’information concernant les portions et les fréquences de consommation conseillées viennent ensuite (54%).
83% d’entre eux déplore manquer d’information sur l’impact social des produits (conditions de travail et de rémunération des producteurs), 78% sur l’impact environnemental et autant sur leur impact sur la santé.