Le Bonheur au Travail : comment et pourquoi ? France 24 résume les enjeux de la mouvance qui monte sur le marché du travail et dans le monde des entreprises, petites et grandes…
Si les start-ups ont la QVT (qualité de vie au travail) inscrite dans leur ADN, ce n’est souvent pas le cas de plus grosses et plus anciennes entreprises. Management pyramidal, stress, hiérarchie fondée sur l’autorité, entre autres, sont autant de facteurs qui ont conduit à l’invention du mot « burn out« . Les conséquences de ces mauvaises habitudes ont aussi pu mener à de tragiques événements dans certaines grandes entreprises à la fin des années 2000, comme les vagues de suicide chez France Telecom ou Renault.
Dans ce court extrait, France 24 fait le tour de la question avec la Fabrique Spinoza. Ce think-tank du bonheur citoyen, (partenaire des Paniers de Léa !), qui explique les enjeux et les défis du Bonheur au Travail aujourd’hui.
Les « Responsables du Bonheur au travail » font de plus en leur apparition en entreprises. En effet, les dirigeants et décideurs sont de plus en plus conscients et convaincus que qualité de vie au travail rime avec performance des collaborateurs. Les missions des « Chief Happiness Officer » ne s’arrêtent pas à la convivialité. Ils sont là pour être à l’écoute et prendre le pouls de l’organisation globale de l’entreprise. D’une parfaite compréhension du contexte découleront des recommandations et des actions peuvent par exemple induire une remise en question de l’organisation ou des espaces de travail.
Faut il avoir peur du Bonheur au Travail ?
Notre éducation, notre culture, nos normes et habitudes peuvent nous rendre méfiants quant au Bonheur au Travail. Et pourtant, les pays scandinaves ou encore les Pays-Bas sont des ambassadeurs exemplaires de ce modèle. Une profonde remise en cause de nos schémas risque fort de chambouler les codes du monde du travail. Les spécialistes du Bonheur au Travail en sont cependant convaincus et formels : miser sur l’arbejdsglæde (mot danois qui désigne à lui tout seul le concept) est un investissement vers plus de performance… et pourrait même nous mener vers plus d’emplois !