Histoire

Aussi baptisé figue caque ou plaquemine, voire abricot du Japon, ce fruit ressemble à une grosse tomate à la peau lisse. 
Le kaki est originaire de l’est de la Chine et c’est le fruit national de la Corée et du Japon, où il est très cultivé et consommé. Le plaqueminier est un arbre très décoratif et facile à cultiver. Sa croissance est lente et il dépasse rarement 5 à 10 mètres de hauteur. Il apprécie les climats méditerranéens, mais supporte de fortes gelées.

L’Europe découvre le kaki au XIXe siècle. Les premiers spécimens français ont été cultivés à Toulon. Aujourd’hui, des kakis sont produits non seulement au Japon et au Viêt-Nam, mais aussi au Brésil, en Iran, au Liban, en Israël, en Espagne, en Italie, en Tunisie, en Algérie, et même aux États-Unis. Il en existe près de 3 000 variétés.

Valeur nutritionnelle

Pour 100 grammes : 60 à 70 kcal
75,5 g d’eau
5,9 g de fibres
23 g de sucres
7,5 mg de vitamine C
210 mg de potassium
11 mg de magnésium
0,15 mg de fer

Bienfaits pour la santé

Le kaki est un fruit relativement énergétique, au même titre que le raisin et la cerise ; il ne faut donc pas en abuser si l’on cherche à perdre du poids. Ses sucres sont équitablement répartis entre fructose et glucose. Sa teneur en vitamine C n’est pas négligeable, mais plus il est mûr, plus il est sucré, et moins il renferme de cette fameuse vitamine C.

Par ailleurs, le kaki est riche en carotène (aussi appelé provitamine A, qui lui confère sa jolie couleur rouge orangé) et en lycopènes (de la famille des caroténoïdes), deux substances antioxydantes qui ont un rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. De plus, il renferme du bêta-carotène qui favorise la cicatrisation de la peau, et protège la rétine.

Le kaki est également riche en fibres (essentiellement présentes sous forme de pectines), qui sont utiles pour stimuler en douceur le transit intestinal. Enfin, c’est une bonne source de fer et il contient très peu de sodium.

Comment le manger ?

Pour être savoureux, le kaki doit être consommé très mûr, voire blet (mieux vaut alors le consommer à la petite cuillère…). Sa peau est alors fine, presque translucide ; malheureusement, à ce stade d’évolution, il est très fragile et se conserve mal.

S’il n’est pas parfaitement mûr, la peau, voire la chair, donne une sensation râpeuse au contact de la langue et du palais, en raison de la présence de tanins.

Il est possible de le laisser mûrir à température ambiante, éventuellement en le plaçant durant plusieurs jours à côté de pommes ou de bananes, qui permettront d’accélérer le phénomène de maturation. Ce fruit peut même être congelé.

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